Paris : CNRS Editions, 2010
Une véritable mutation anthropologique est en cours.
Le mépris de la Terre et la dévastation du monde : tel est le résultat de la modernité qui consista en une mobilisation de l’énergie, individuelle et collective, vers un paradis céleste ou un paradis terrestre.
Prendre soin de la » Terre-Mère « , en faire le fondement même de tout être-ensemble : telle est l’inversion de polarité dont témoigne aujourd’hui la sensibilité écologique.
Contre le rationalisme classique, Michel Maffesoli en appelle ici à la raison sensible. Contre le contrat social, au pacte émotionnel. Contre le catastrophisme propre aux élites sociales, à l’hymne à la vie spécifique de la socialité postmoderne.
A l’heure où, à la domination est en train de succéder l’ajustement, il est temps de réapprendre que la sagesse de la modération caractérise la profonde » nature des choses « . Autrement dit que l’Esprit du temps est bien à l’invagination du sens.
Un nouveau » discours de la méthode » postmoderne.