Notes sur la postmodernité

Paris : Editions du Félin, 2003

Donc, d’où vient-on ? Quelles sont ces valeurs sociales qui se sont, progressivement, imposées pour constituer ce que l’on a appelé la modernité mais qui n’était, après tout, que la  » post-médiévalité « . On le sait rien n’est éternel. Tout casse, tout passe, tout lasse. Et ce qui nous parmi de l’ordre de l’évidence s’est élaboré à partir de l’implosion du Moyen Age. Il est une expression de Auguste Comte pouvant bien résumer l’évidence moderne :  » redudia ad unum « . Et il est vrai, que dans tous les domaines, l’unité du monde, et des représentations a, lentement, prévalu. Une telle unification peut s’observer dans tous les domaines. Mais d’une manière schématique, elle est particulièrement visible pour ce qui concerne le politique, le social et idéologie. […]. A l’image de ce que l’architecture nous dit sur le postmodernisme, la post-modernité naissante est une construction plurielle faite de  » morceaux  » différents. C’est une telle mosaïque que les textes de ce livre tentent d’éclairer : critique de la doxa individualiste, importance du ludique et de la fonction archétypale, nécessité, contre le rationalisme dominant, de mettre en place une  » raison sensible  » et, last but not least, l’aspect essentiel de l’espace, le lieu fait lien. Voilà ce qu’avec courage et lucidité il faut penser d’autant que, comme l’indiquait Victor Hugo, en une autre époque,  » rien n’arrête une idée dont le temps est venu « 

A propos de ce livre

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Traductions

Traduit en espagnol et roumain